Henri Maire c’est l’histoire d’une trajectoire qui commence en 1632 avec le recensement d’un Maire « ayant vigne et cave ». 1939 Henri Maire hérite de 2,6 hectares de vignes...
Henri Maire c’est l’histoire d’une trajectoire qui commence en 1632 avec le recensement d’un Maire « ayant vigne et cave ».
1939 Henri Maire hérite de 2,6 hectares de vignes. Il crée progressivement un immense domaine presque éclipsé par l’aura des marques auréolées de succès éblouissants dans les années 1950 que crée ce pape du Jura tel le fameux Vin Fou.
Aujourd’hui c’est une autre famille, Boisset, voisine bourguignonne, qui assure la courbe de cette trajectoire en ouvrant les domaines Henri Maire sur le monde tout en respectant un patrimoine intact. La rénovation de la boutique historique d’Arbois en a été le premier signe. Mais c’est au coeur de ses domaines viticoles qu’il faut regarder car avant d’être une marque Henri Maire est avant tout un domaine, « vigneron par excellence » comme il se définissait lui-même.
Ses cinq domaines sur Arbois, Pupullin, Château-Chalon, L’Etoile, couvrent au total 280 hectares dont une partie reste à planter. Une seule et même ligne de conduite préside à leur exploitation, un travail de valorisation du vignoble qui se traduit par une sélection parcellaire drastique, des sélections clonale et massale rigoureuses pour des replantations qualitatives.
Le travail dans les vignes est basé sur le respect de la nature et des sols. Des bêchages un rang sur deux, des remontages de sols pour aérer les terres soumises au tassement dû à l’humidité, l’enherbement avec des plantes sélectionnées telles que le trèfle, qui, en exerçant une concurrence sur la vigne permet de moduler son alimentation minérale et hydrique et de contrôler sa vigueur et son rendement. Enfin, bien sûr, une taille adaptée à chaque cépage.
Les domaines Henri Maire sont tous au minima en appellation Arbois et utilisent les cépages chardonnay, pinot noir, savagnin, poulsard, trousseau
Le Domaine du Sorbief a également les appellations Arbois-Pupillin, Château-Chalon et l’Etoile
Le Domaine de Brégand est cultivé en bio.
Le Domaine de la Croix d’Argis.
Le Domaine de Montfort.
Le Domaine de la Grange Grillard.
En aval, la cuverie bénéficie également d’investissements qualitatifs dans le fil de ceux du vignoble.
Si le Jura est l’un des terroirs les plus préservés de France, il est aussi l’un des plus petits puisque l’appellation des vins du Jura couvre seulement 2 000 hectares. Nourris à la marne, l’argile et le calcaire, élevés à l’ombre des vallées et à la lumière oblique de la montagne. Les cépages indigènes, poulsard, savagnin et trousseau et leurs cousins bourguignons pinot noir et chardonnay engendrent diverses expressions et c’est bien là l’originalité du Jura : des vins vifs, floraux, élégants, suaves, intenses, lumineux, fruités, souples, corsés, singuliers, généreux, liquoreux…
L’univers visuel de la marque a été retravaillé dans cet esprit, respect du passé, confiance en l’avenir : les couleurs illustrent le passage de l’ombre à la lumière. Le brun pour l’ombre de la terre, des vignes, des fûts et l’obscurité bénéfique des caves. La lumière d’altitude, le chatoiement cristallin des bulles de Crémant, le doré de la noble oxydation qui se dévoile…
Le porteur de biou*, illustration traditionnelle, symbolise la métamorphose perpétuelle du travail de la vigne au vin, de l’ombre à la lumière…
Les nouveaux habillages sont à découvrir dès le début d’année 2017.
*le biou est une grappe géante portée en procession dans Arbois le premier dimanche de septembre en prémices des vendanges.
http://jura-vins.com/
www.henri-maire.fr
Tags