L'’aligoté*, ce cépage souvent négligé, vit une renaissance sous l’impulsion de quelques vignerons et vinificateurs passionnés, les Aligoteurs.
L’aligoté*, ce cépage souvent négligé, vit une renaissance sous l’impulsion de quelques vignerons et vinificateurs passionnés, les Aligoteurs. Grégory Patriat, le viniculteur de la Maison Jean-Claude Boisset en est l’un des fervents défenseurs depuis 2007, lorsqu’il signe son premier aligoté de terroir.
Chez Jean-Claude Boisset, On élève les petits comme les grands ! Après un pressurage des raisins entiers, ils vont vivre un élevage long entre 16 et 18 mois, soit deux hivers en cave, à l’instar d’un Meursault ! Ils s’affinent dans des demi-muids de 450 litres dont 1/3 de fût neuf. Pas de bâtonnage ni de soutirage pendant l’élevage afin de leur conserver fraîcheur et vivacité. Aujourd’hui il signe trois Bourgogne aligoté bien différents.
Bourgogne aligoté biologique. Vif et joyeux
Une vigne de 30 ans située dans les Hautes-Côtes de Nuits, au-dessus de la commune de Vosne-Romanée, sur un sol majoritairement calcaire.
Bourgogne aligoté Les Moutots. Il réveille les poissons et les fruits de mer
Cette vigne de 50 ans, près du Château de Chorey-Lès-Beaune, repose sur un sol d’alluvions marno-calcaires.
Bourgogne aligoté La Corvée Aux Moines. Un aligoté qui chardonne. Un vin de gastronomie
Une vigne de 50 ans, située dans le bas de Puligny-Montrachet, sur un sol très argileux.
*Ce cépage essentiellement bourguignon représente 6% du vignoble (source BIVB).
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